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A ma mère et à toutes les mamans du monde.
J'ai été très occupée ces derniers jours à prendre soin de ma maman qui a risqué un AVC. Heureusement tout est rentré dans l'ordre.
Pour ma mère et pour toutes les mamans du monde je dédie ce poème que je connais par coeur depuis toute petite.
À MA MÈRE
Lorsque, ma soeur et moi, dans les fôrets profondes,
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,
En nous baisant au front, tu nous appelais fous,
Après avoir maudit nos courses vagabondes.
Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes
De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.
Et pendant bien longtemps nous restions là, blottis,
Heureux, et tu disais parfois : "O chers petits,
Un jour vous serez grands et moi je serai vieille !"
Les jours se sont enfuis d'un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.
Théodore de Banville
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Commentaires
Bonsoir Zou ! Quel joli poème. J'en écrivais aussi lorsque j'étais petite. J'espère que tout est rentré dans l'ordre pour ta maman et qu'elle va mieux. Et toi ? comment vas tu ? Comme je suis heureuse que tu reprennes goût à la vie et que tu reviennes parmi nous. Bisous